Le terme bécane dépend de l'âge de celui qui l'utilise. La bécane est la machine qu'une personne utilise couramment.

À l'origine cela désignait un vélo, une mobylette ou une moto.

Aujourd'hui cela représente généralement un ordinateur.

En informatique le byte est le plus petit groupement de bits (0 ou 1).

Pendant très longtemps ce byte a été associé au terme octet qui vaut 8 bits. Mais cela n'est pas toujours vrai.

En effet sur certaines architectures, le byte vaut 9, 16, voire 32 bits. C'est par exemple le cas sur la plupart des DSP.

Dans le langage C, le byte est la place d'un "char" et sa taille vaut par définition 1, car c'est l'unité de mesure, et cela même si il comprend 32 bits.

En français, au lieu de dire byte on devrait dire multiplet.

En anglais, il est intéressant de noter que le terme français octet est maintenant utilisé pour indiquer 8 bits à la place du traditionnel byte. Ce mouvement a été initié par les normes de télécommunications qui ont besoin d'une définition claire du groupement de bits dans les protocoles réseaux.

Et par tradition, les multiples des octets ont longtemps été des puissances de 2, c'est-à-dire que kilooctet valait 1024 octets, megaoctet valait 1024*1024 octets... Mais comme cela entraînait des erreurs d'interprétation avec les multiples du système SI (puissance de 10 comme dans 1000, 1000*1000...), la Commission électrotechnique internationale a créé les multiples kibi (kilo binary), mebi, gibi, tébi... que personne n'utilise. Petit à petit, la valeur du kilooctet passe de 1024 octets à 1000 octets. Ce mouvement a été en particulier poussé par les vendeurs de disques durs.

Bref, quand on parle de kilooctet, il est préférable d'indiquer si c'est 1000 ou 1024 octets.

Le terme calculette désignait à l'origine une petite calculatrice. Il a été utilisé de façon péjorative pour hiérarchiser les calculatrices, la calculette était au bas de l'échelle.

De nouveaux termes ont vu le jour comme caltoch ou caltos.

Un cracker est un hacker qui a mal tourné et qui est devenu un pirate informatique.

Les crackers utilisent des noms codés pour signer leurs exploits. Ces noms sont souvent composés de chiffres qui remplacent des lettres ("1" à la place de "i"...) mais cela tend à disparaître par le fait que trop de personnes utilisent cette convention et que cela ne fait plus assez l33t.

Ils se surnomment les black hats. Beaucoup d'entre eux veulent se faire connaître par des exploits pour ensuite revenir dans le monde légal en se faisant embaucher dans des boîtes de sécurité. Certains veulent faire chanter les entreprises commerciales pour les failles de sécurités trouvées.

Un doc est, pour les habitués des outils Microsoft Office, un fichier Microsoft Word qui contient principalement du texte. Par extension, il désigne un fichier texte qui n'est pas forcément un fichier Microsoft Word.

Le format doc sert aussi à certaines personnes à transférer une simple image, ceci par méconnaissance des formats de fichiers graphiques ; le doc étant vu comme le format unique de fichier.

Ce terme vient de l'extension DOS des fichiers Microsoft Word, et il perdure malgré le fait que l'extension actuelle est "docx".

Dans le monde médical, un doc est un docteur. Dans le monde cinématographique, un doc est un documentaire.

"Un exploit". Cette expression a tellement été utilisée à tort dans certains milieux informatique que son sens a été inversé!

Créer un programme informatique après de longs mois de travail, pour que des utilisateurs l'utilisent, voilà un travail intéressant. Si ce programme est simple d'utilisation tout en étant perfectionné, s'il fait bien ce pourquoi il est fait et si il est utile à tous, alors ce travail peut être qualifié d'exploit.

Quand un cracker pirate ce genre de programme, parfois pour des raisons "idéologiques", ce simple piratage est parfois nommé exploit. Mais où est l'exploit dans ce piratage ? Il n'y en a pas.

Parfois il ne s'agit pas de cracker un programme, mais juste de copier les fonctionnalités d'un programme développé par d'autres. Là aussi certains crient à l'exploit, alors qu'il ne s'agit que de copie, rien de plus, même s'il s'agit d'une belle copie.

À l'origine le mot exploit, qui qualifie le crackage d'un logiciel, vient de l'abréviation du mot exploitation, dans le sens "exploitation d'une faille de sécurité". C'est en fait un jeu de mot, car dans certains milieux il est toujours bon d'abréger les mots, et le mot exploit glorifie l'acte de piraterie car il prend le sens de "haut fait" dans l'esprit des crackers et de leurs idoles.

Le terme free désigne généralement un logiciel gratuit développé en Open Source. Les extrémistes ne veulent eux pas entendre parler d'Open Source, mais juste de libre dans la "philosophie" GNU.

Dans ce monde du free il ne faut pas critiquer la qualité ou la stabilité d'un logiciel car les sources étant disponibles, c'est à l'utilisateur de les modifier pour corriger les problèmes.

Il existe aussi une notion de communauté qui est sensée être un groupement d'individus aimant aider ses semblables. En fait ces personnes utilisent principalement le terme RTFM pour "aider" les autres.

Un hacker est un bidouilleur informatique dans le sens noble du terme. Un hacker est donc une personne inventive et débrouillarde.

Certains journalistes confondent hacker et cracker.

L'expression "à l'instar de" est utilisée par les mauvais journalistes qui n'écrivent que dans un but financier et qui sont payés au mot ou au signe.

Une astuce de certains types de "journalistes" est de donner un titre qui semble confirmer un fait étonnant alors que le corps de l'article indique l'inverse, en toute logique. Par exemple un article intitulé "L'iPhone est-il condamné?" explique qu'en fait il n'en est rien. Si le "journaliste" avait donné un titre représentatif de son article, personne n'aurait eu à lire sa "prose".

Une autre astuce de ces "journalistes" est de propager des rumeurs en se couvrant en indiquant que cela vient d'autres "journalistes". Les titres de ces articles sont du genre "Apple va-t-il sortir une télévision ?".

Une autre astuce est de crier au loup sur une supposition non vérifiée genre "Toutes les données de votre iPhone peuvent être récupérées par un simple SMS" et ensuite forcer le doute sur une information vérifiée : "Apple prétend avoir corriger la faille liée aux SMS".

Un ISO est pour certains une image d'un CD ou d'un DVD.

Le problème est que L'Organisation internationale de normalisation a édité de nombreuses normes. Et la norme ISO 9660 qui définit un système de fichiers sur CD et DVD n'est pas toujours celle qui est utilisée sur une image disque qualifiée de ISO.

Ce terme ISO dépend aussi du contexte, en informatique il représente une des 7 couches du modèle OSI. Chez un photographe, l'ISO désigne l'unité de sensibilité à la lumière.

Le terme Jailbreak, qui signifie "évasion de prison", est utilisé par les crackers pour transformer le crackage d'un logiciel (typiquement sur un téléphone cellulaire), en acte de pure bonté d'âme.

Dans le monde souterrain de l'informatique, il est toujours plus glorifiant de transformer les actions par simple changement de nom. Vous imaginez un perceur de coffre fort dire au juge qu'il voulait juste libérer l'argent ?

On trouve dans certains articles le terme Mac OS X Mobile pour désigner la version pour iPhone de Mac OS X.

Ce terme vient en droite ligne du monde Microsoft qui a fourni un système d'exploitation appelé Windows Mobile. Microsoft a d'ailleurs décidé de renommer ce système en Windows Phone.

Apple nomme son système d'exploitation pour iPhone du nom de iOS tout simplement.

Le mp3 est un format audio dont le nom veut dire "MPEG Layer 3". C'est un des formats audio des standards MPEG 1 et MPEG 2.

De plus en plus, certains parlent de mp3 pour désigner un fichier audio qui n'est pas au format mp3.

Par extension un mp3 est un baladeur numérique qui sait lire, en particulier, des fichiers au format mp3.

Du temps de la guerre entre le monde BSD et AT&T, les antis-AT&T n'osaient plus utiliser le terme Unix de peur de procès. Ils utilisaient alors le terme *nix.

Aujourd'hui le terme *nix est utilisé, à tort, pour désigner tous les Unix, c'est-à-dire les unix-like.

"Quand je veux imprimer, rien ne sort sur l'imprimante, c'est normal ?" Qui n'a pas entendu une phrase de ce type ?

Les utilisateurs d'ordinateurs sont tellement habitués à avoir des problèmes et des soucis, qu'ils considèrent qu'avoir des problèmes est une chose normale et que tout le monde est dans le même cas.

Alors non, il n'est pas normal d'avoir des problèmes informatiques, il n'est pas normal qu'une chose simple sensée marcher ne marche pas comme attendue.

Après, si cela ne marche pas comme attendu, cela peut venir d'une mauvaise utilisation du produit, cela peut venir d'un bug, mais cela peut aussi venir du fait que la fonctionnalité attendue n'a pas été développée pour ce produit.

Ordi est l'abréviation d'ordinateur et est utilisé par ceux qui n'arrivent pas à mémoriser des mots de plus de deux syllabes.

Beaucoup de personnes appellent le système d'exploitation des Macs par le terme OSX ou OS/X ou OS-X ou même MOSX. Tous ces termes sont mauvais et ne doivent pas être employé.

Pour information le système OS/x a existé et est un Unix qui n'est pas d'Apple, mais de Pyramid Computers. Tout comme OS-X est un système temps réel pour Zilog Z80, en partie Posix. On peut noter que OS X a aussi été l'abréviation de "OPENSTEP version X".

Apple nomme son système Mac OS X jusqu'à la version 10.6, ce qui veut dire "OS 10" pour Macintosh.

Depuis la version 10.7, Apple nomme son système OS X Lion.

À noter que l'ancien système d'Apple, Mac OS, qui s'est achevé avec Mac OS 9, ne doit pas être noté OS-9, qui est un système d'exploitation de Microware Systems Corporation.

Un Panic est un plantage du noyau d'un système d'exploitation de type Unix. Un plantage d'une application est juste un plantage, pas un panic. Il est donc inutile d'appeler un panic par le terme Kernel Panic ou pire KP car un panic vient, par définition, du noyau.

Sun, appelle couramment un panic par le terme "System Panic". Ce terme est mieux que "Kernel Panic" pour les béotiens qui ne savent pas ce qu'est un noyau dans un système d'exploitation.

Chaque système d'exploitation a sa terminologie pour désigner un plantage système. Sur Microsoft Windows, cela s'appelle un "écran bleu" ou un BSOD. Sur Amiga, cela s'appelle un Guru Meditation.

Le terme portable désigne la machine portable d'un utilisateur

Le problème est qu'il peut y avoir plusieurs machines de ce type. En informatique, cela représente donc soit un ordinateur portable, soit un téléphone cellulaire.

La portabilité dépend de l'époque. Un ordinateur de 10 kg était considéré comme un ordinateur portable en 1981, aujourd'hui ce serait un ordinateur de bureau.

Quand un utilisateur a un problème, il aime que d'autres aient le même problème. C'est pour cela que l'on voit souvent des réactions comme "Quand je clique sur OK, le programme plante. Est-ce que je suis le seul ?".

Un logiciel stable est un logiciel qui ne plante plus beaucoup. Un logiciel "assez stable" est un logiciel qui plante assez souvent.

Cette stabilité est très en vogue actuellement où certains considèrent qu'un logiciel free n'a pas forcément besoin de ne pas planter, et donc il est acceptable qu'il plante de temps en temps. La stabilité du logiciel devient donc un critère subjectif de qualité dans ce monde.

"Tout est dans le titre", c'est par cette phrase que certains utilisateurs de forums de discussion expliquent leur problème. Ils ont tellement la flemme d'expliquer par des mots qu'ils supposent que le titre d'un fil de discussion est suffisant pour que les autres les aident.

Certains, aimant les raccourcis et pensant que l'anglais, ça fait mieux, appellent les chevaux de Troie, des Trojans ou des Troyens, c'est bien sûr totalement faux.

Ce sont les Grecs qui ont construit le cheval de Troie pour attaquer les Troyens, les habitants de Troie. Alors si ces personnes veulent faire des raccourcis linguistiques, ils devraient dire un Greek ou un Grec.

De nombreux journalistes confondent lors de l'annonce d'une nouvelle la notion d'urgence (pompiers, SAMU...) avec la notion de temps (vient d'arriver, est arrivé hier...).

Ils annoncent avec de gros titres, sous le mot "URGENCE" écrit en rouge, des informations que pourraient juste être annoncées avec simplement le titre de "Dernière minute".

La seule urgence de ces journalistes est celle d'annoncer une nouvelle avant la concurrence pour gagner plus d'argent.